À quel point les applications pour adolescents sont-elles sûres ?

Au-delà de WhatsApp et de Facebook, de nombreuses autres plateformes utilisées par les enfants et les adolescents sont susceptibles d’être maltraitées. Depuis le suicide d’une jeune fille en 2017, l’utilisation des applications est devenue une préoccupation majeure. Le décès tragique de cet enfant est la dernière conséquence d’un monde des médias sociaux qui pense être au-dessus des lois.

Les enfants n’utilisent pas seulement Snapchat, Pinterest, YouTube, WhatsApp, Instagram ou Facebook. Il existe en effet une multitude d’applications destinées aux adolescents et aux enfants qui ont leurs propres écosystèmes et controverses.

HouseParty, c’est quoi ?

En somme, il s’agit d’une application permettant de discuter avec plusieurs personnes en vidéo. Il est similaire à FaceTime et Skype. L’application peut être utilisée sur les smartphones, les ordinateurs portables et PC de bureau. C’est l’équivalent d’une conférence téléphoniques, les participants discutant les uns avec les autres, ce qui permet aux utilisateurs de continuer à parler au-delà des portes de l’école.

Voici la présentation de cette application en anglais :

Vous pouvez vous connecter lors d’appels non seulement avec des amis, mais avec d’autres personnes. Différents niveaux de sécurité peuvent être définis sur le compte pour limiter le type de personnes avec lesquelles vous pouvez discuter, mais certains ont la possibilité de parler avec n’importe qui.

Kik, une application de messagerie

Kik existe depuis une dizaine d’années, mais l’application de messagerie texte reste toujours populaire auprès des adolescents et les enfants, en partie, parce qu’elle permet les inscriptions anonymes ne nécessitant pas de connexion d’un compte à un numéro de téléphone.

L’anonymat de Kik le rend particulièrement problématique. Sur Kik, les utilisateurs ne peuvent pas être retrouvés s’ils y sont pour des raisons néfastes. C’est une situation assez inquiétante bien sûr. Et même si ce ne sont pas des utilisateurs adultes qui essaient de communiquer avec les enfants, il y a toujours des risques. L’absence d’un sentier numérique facilement accessible en fait une aubaine pour les cybercriminels.

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